Intérêt de la méthode bielle et tirant

La répartition des isocontraintes suit finalement assez rarement l’hypothèse de Navier et Bernoulli.
Dès qu’il y a un accident dans la continuité du matériau les isocontraintes prennent des formes
quelconques (cf photoélasticimétrie ou résultat d’un maillage aux éléments finis). A l’ELU, c’est-à-dire
dans un état où on considère le béton armé comme fissuré, on peut choisir de conduire les efforts en
imaginant des bielles qui correspondront au béton comprimé et des tirants qui seront réalisés par
des aciers travaillant en traction.

Les zones D concernent les parties de structure proche de l’application de charges ponctuelles
(appuis, croisements de charges), de consoles courtes, de baies dans un mur, de charge ponctuelle
sur une poutre voile. L’appui 21 est un appui de rive, on est dans une région D on reste dans une
zone comprise entre le nu de l’appui et 80 cm (hauteur de la longrine).




Coef

1-fck/250